Ateneo Republicano du Limousin

7 avril 2024

Gare de Borredon 10 mars 2024

Dimanche 10 mars 2024, trois membres de l'Ateneo Republicano du Limousin, Ofélia Deschamp, Françoise Blanco et Marilou Luzarraga (vice présidente), se sont rendues à la gare de Borredon, afin d'assister à l'assemblée du Conseil de Pilotage du CIIMER (Centre d'investigation et d'interprétation de la Mémoire de l'Espagne Républicaine). 

 

Dès le samedi, ce sont environ 130 sympathisants qui ont participé à la marche mémorielle de la dignité depuis la gare de Borredon jusqu'au camp de concentration de Septfonds
Dimanche, une vingtaine d'associations adhérentes, dont l'Ateneo, ont fait part de leurs actions menées en 2023 et de leurs projets 2024. Quatre représentants d'associations espagnoles, qui militent pour que l'exil des républicains espagnols figure dans les livres d'histoire et ne tombe pas dans l'oubli, ont relaté leur combat de transmission. 
Carmen Negrin, ambassadrice du CIIMER, était présente. Henry Farreny a été élu nouveau président en remplacement de Raymond Cubells démissionnaire, et Fernand Sànchez est resté président du Comité d'animation. 
L'assemblée s'est terminée en chansons autour d'une énorme paella.

 

 

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13 mars 2024

XIIIème Journée de l’Ateneo

 

-  9h:       Accueil

-  9h30    Allocution d’ouverture

- 10 h      Anabel Cubero:

               España 1936: Apuntes sobre la Revolución Socia

               (Notes sur la Révolution Sociale)

- 11h30    Échange avec le public

 

- 12h        Pause déjeuner 

 

- 14h       Projection du documentaire  «Héroïnes oubliées»

- 15h30   Conférence de Tiphaine Catalan  

              «Les femmes espagnoles en Limousin»

- 17h       Échange avec le public 

- 17h30   Clôture de la journée

 

13 mars 2024

XIIIème Journée de l’Ateneo Republicano du Limousin

 

Programme :

-  9h:       Accueil

-  9h30    Allocution d’ouverture

- 10 h      Anabel Cubero:

               España 1936: Apuntes sobre la Revolución Social

               (Notes sur la Révolution Sociale)

- 11h30    Échange avec le public

 

- 12h        Pause déjeuner 

 

- 14h       Projection du documentaire  «Héroïnes oubliées»

- 15h30   Conférence de Tiphaine Catalan  

              «Les femmes espagnoles en Limousin»

- 17h       Échange avec le public 

- 17h30   Clôture de la journée

 

 

11 mars 2024

"Recuerda" Version Française

 

 

les Espagnols dans le massacre d'Oradour


David Ferrer Revull

 

En ce début d'année, alors qu'approchent les commémorations des 80 ans de la libération du territoire
français de l'occupation nazie – et avec elles celle du massacre d'Oradour-sur-Glane – il semble légitime
de s'interroger : était-il encore temps d'écrire un livre sur les personnes disparues lors d'un événement
aussi ancien ? La réponse est évidemment oui. Il répond au devoir de mémoire réclamé par les familles
des victimes elles-mêmes qu'elles soient françaises ou espagnoles.
L'injonction « Souviens-toi », sous-titrée « Remember » se répète ici et là.

Pourtant pas de « Recuerda »....
                                                                                                                (Tiphaine Catalan)

 


L'Ateneo Republicano du Limousin, association mémorielle et culturelle avait déjà consacré une journée
d'études pour le 70ème anniversaire du massacre.

Nous nous devions de faire connaître le travail de David Ferrer Revull ici, dans notre région et au-delà si possible.


Traduit de l'espagnol par Palmira Desseix et Amada Pedrola Rousseaud

 

 

http://ateneodulimousin.canalblog.com/archives/2020/04/02/38160916.html

http://ateneodulimousin.canalblog.com/archives/2021/06/11/39010837.html

http://ateneodulimousin.canalblog.com/archives/2019/08/13/37564548.html

 

 

 

28 février 2024

23 mars - Conférence Magnac Laval

 

 

 

 

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13 janvier 2024

27 janvier - Assemblée Générale

L'Ateneo republicano du Limousin organise son Assemblée Générale ordinaire, le 27 janvier 2024 à partir de 14 h, salle Champlain à Limoges. 

Vous voudrez bien trouver ci-joint une invitation, un pouvoir et une fiche candidature si vous souhaitez faire partie du Conseil d'Administration.
Nous vous en souhaitons bonne réception et vous espérant nombreux à cette réunion annuelle,
nous vous adressons nos cordiales salutations en même temps que nos meilleurs voeux pour 2024.

 

Republica Española

 

 

 

 

 

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23 novembre 2023

Projection - Débat

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Chili : 11 septembre 1973, la démocratie assassinée.

 

L’espagnol est la seconde langue parlée dans le monde, aussi en tant qu’association mémorielle, l’Ateneo Republicano du Limousin se doit de s’intéresser aux pays hispanophones.

 

A l’occasion des 50 ans du coup d’état du Général PINOCHET, l’Ateneo présente le film « Chili 1973, une ambassade face au coup d’état » de Carmen CASTILLO (2019).

 La dictature ne prendra fin qu’en 1989 avec l’élection du président Patricio AYLWIN. 

 Bilan (largement sous-évalué) des violations des droits de l’homme sous PINOCHET : 2297 morts et disparus et 28000 torturés.

 C’est grâce à l’opiniâtreté et au courage du juge espagnol Baltasar GARZÓN, en 1998, à Londres où il s’était réfugié sous un faux nom pour se faire soigner, que PINOCHET est placé en état d’arrestation et assigné à résidence dans une clinique jusqu’en 2000. 

 Rentré au Chili, il décèdera en 2006.

9 août 2023

Rendez vous ANACR

Stèle de Chabannes

31 mai 2023

Fête de la Fraternité à St Paul (87)

Nous sommes heureux de pouvoir vous accueillir sur notre stand ce prochain week-end

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Flyer Fête de la Fraternité 2023-2

Flyer Fête de la Fraternité 2023-3

Flyer Fête de la Fraternité 2023-4

30 mai 2023

Si vous voulez nous rejoindre......

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Notre travail vous intéresse?

Vous voulez nous aider?

 Contactez-nous :

Ateneo Republicano du Limousin

61, rue  Champlain 87100 Limoges.

Tel : +33 6 07 89 84 02

Courriel : ateneorepublicanolimousin@gmail.com

Facebook :  https://www.facebook.com/ateneodulimousin/

 

Nous nous réunissons régulièrement soit au siège social: 61, rue  Champlain ou bien chez l'un d'entre nous. (si c'est la première fois que vous venez, veuiilez prendre contact pour savoir où a lieu la réunion)

Plan pour y aller :

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18 août 2022

XII ème Journée de l'Ateneo Republicano

 Samedi 24 septembre 2022 

Affiche 2022

 Madame la Présidente et Monsieur le Vice-Président

vous invitent à assister à la XIIème Journée de

l’Ateneo Republicano du Limousin

Samedi 24 septembre 2022

Programme

 

9h : Accueil des participants

9h30 : Allocution d'ouverture

10h : Intervention de Mme Michèle Descolonges, sociologue, chercheuse associée (Université Paris Cité) auteure de « Un camp d'internement en Lozère, Rieucros1938-1942 » suivie d'un débat avec le public

 

12h30 : Pause déjeuner Possibilité de déjeuner sur place sur inscription: Tel 06.60.24.03.25 06.14.24.57.05 Mail : rousseaudamada@gmail.com

 

14h : Projection du film « Itinéraire d'un crayon rouge » en présence de son réalisateur, M . Christophe Vindis suivie de l'intervention de M. Philippe Guillen Professeur d'histoire et archi viste au rectorat de Toulouse auteur du livre « Un Republicano Español » 

Débat avec le public

17h30 : Clôture des travaux

18 août 2022

Inauguration de la stèle du Camp de Clocer

 

Samedi 17 septembre 2022 à 10h30

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18 mai 2022

Camp de Clocher (23)

Pourquoi? Sur cet emplacement, des milliers de personnes ont été accueillies ou enfermées selon les différentes étapes pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles, plus de 1800 républicains espagnols réfugiés de la guerre d'Espagne arrivés en France entre 1936 et 1939.
Comment participer ?
-> Don en ligne (plateforme sécurisée): 
-> Chèque à l'ordre de l'Ateneo Republicano du Limousin à adresser au 61 rue Champlain 87000 Limoges
4 novembre 2021

journées d'étude "Territoire et refuge"

18-19 novembre 

 

TERRITOIRE ET REFUGE

Journées d'étude sur les représentations de la Nouvelle-Aquitaine à l'écran (EA 1087 EHIC)

Organisation : Diane BRACCO et Bertrand WESTPHAL

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Limoges

Jeudi 18 novembre 2021 : Amphi Pouthier


 

Table 1 – Mémoire filmique des réfugiés espagnols en Nouvelle-Aquitaine

15h Jesús Alonso Carballés (Université Bordeaux Montaigne) et Maitane Ostoloza (Université de Nantes)
– Le Pays Basque : de terre promise à terre refuge. Regards cinématographiques.

 

Fugir

 

16h15 – Projection du film documentaire FUGIR DEL OBLIT en présence du réalisateur Abel Moreno.

Entretien avec Abel Moreno – discussion avec le public.

 

 

 

Affiche Territoire et refuge 18_19-11-2021

Programme Territoire et refuge-1 copie

Journées d'étude " TERRITOIRE ET REFUGE "

L'équipe Espaces Humains et interactions culturelles organise des journées d'études sur les représentations de la Nouvelle-Aquitaine à l'écran : " Territoire et refuge " Les 18 Novembre et 19 Novembre 2021 à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Amphithéâtres Pouthier et Vareille Organisation : Diane Bracco et Bertrand Westphal (EA 1087 EHIC) Dans le cadre de l'appel à projet VisionNAges (Université de Bordeaux - Université de Limoges) Dans l'aire de la Nouvelle-Aquitaine, l'ancien Limousin fait parfois figure de parent pauvre des représentations cinématographiques.

https://www.unilim.fr



 

 

 

 

 

17 octobre 2021

Gourdon-Murat - 17 brigadistes corréziens honorés

2021-10-17-Gourdon M 1Devant plus d'une centaine de personnes, en ce dimanche ensoleillé à Gourdon-Murat devant la stèle Damien Magnaval, Mr Daniel Garais, maire de la commune, prenait la parole :

" Chaque année nous sommes réunis aurour de cette stèle si particulière à Gourdon-Murat, en l'honneur d'un enfant du pays, Damien Magnaval et je vous remercie tous ici présents.

Parti combattre en Espagne pour que vive la République, c'était en 1938, il perd la vie sur le front de l'Ebre.

En Corrèze, ils furent ainsi 17 brigadistes qui auront combattu pour une Espagne libre entre 1936 et 1938.

Aujourd'hui,à l'initiative de l'ACER, nous avons l'honneur d'accueillir; ces 17 noms sur le monument en hommage à Damien.

Cette stèle devient ainsi le monument de la mémoire de tous les Brigadistes Corréziens.

Nous partageons ce moment afin de mettre en lumière le courage et le don de soi de ces hommes, pour l'espoir et la liberté.

Je remercie tous ceux qui ont participé à l'organisation de cette dérémonie.

Sont excusés Mme la Préfète, Mrs les sénateurs Chasseing et Nougein, représentés par Mme Nelly Simandoux, Mr Coste président du Conseil Départemental repésenté Mr Petit, Philippe Jentil président de la communauté Vézère Monédières Millesources, Mr Kompa directeur de l'Onac repésenté par Mr Tenaud, et plusieurs maires de différentes communes ... "

On notait la présence de Mr Jacques Joffre , ancien maire de la commune. Tout au long de ses mandats de maire il a tenu la promesse faite à Joseph Magnaval, frère de Damien, d'honorer la mémoire de ce combattant de la liberté.

Plusieurs élus étaient présents dont Mr André Laurent,maire de Pradines, Mr Jean-François Ensergueix , maire de Grandsaigne, Mr Peyramaure, maire de Soudaine Lavinadière et Mr Gérard Moratille pour la commune de Chamberet.

Une importante délégation des cochers chauffeurs était présente et leur représentant Mr Abid prit la parole à la suite de Mr Garais.

Après une évocation de la journée dramatique du 17 octobre 1961 à Paris,Mr Abid déclarait :

" En nous réunissant ici, nous montrons notre fidélité au courage , à l'engagement et aux conquêtes des camarades qui comme Damien sont allés jusqu'au sacrifice ultime."

Mme Amada Pedrola Rousseaud pour l'Ateneo Républicano du Limousin prenait la parole :

" Devant la stèle de Damien Magnaval nous avons toujours eu une pensée pour les nombreux brigadistes qui ont participé aux combats de l'armée républicaine mais sans jamais pouvoir vraiment les nommer. Maintenant ,grâce au travail sans relâche de l'ACER et entre autres des membres de la médiathèque Vézère Monédières Millesources, nous pouvons rajouter 17 noms à celui de Damien, d'autres camarades de lutte qui étaient tombés dans l'oubli et que nous pourrons commémorer."

Diégo et Oriol arrières petits neveux de Damien dévoilaient la plaque avec les 17 noms.

Jean AUBRY

Louis BOIREAU-PAGE

Lucien BORIE

Albert CHAMBRETTE

Lucien CHAMPEAUX

Germain CONSTANTY

Gabriel FURNESTIN

Maurice LAGIER

Justin LALLE

Émile LUGOT

Damien MAGNAVAL

Marcel MARTINERY

Jean PLAS

Guillaume PRADELOUX

Louis PRUNIER

Fernand SALLE

Émile VINATIER

Démétrio Gonzales délégué régional de l"ACER et Dany Clemenceau-Magnaval ,tour à tour, ont lu une mini biographie de ces combattants corréziens.

2021-10-17-Gourdon M 2

Démétrio remerciait alors ceux qui avaient souscrits à la réalisation de la plaque : Chambre syndicale des cochers chauffeurs-ACER- ANACR de Bugeat et Treignac - PCF de Pradines - Ateneo Republicano du Limousin.

La cérémonie se terminait par le chant Ay Carmela interprété par Raúl, Diégo, Oriol, Elina et Léa .

Après une minute de silence , le verre de l'amitié offert par la municipalité attendait chacun et chacune à la salle polyvalente. Le buffet avait été réalisé par l'auberge de L'arrêt-Bus de Gourdon-Murat.

Amada dédicaçait le livre qu'elle a écrit sur son père et la retirada. Elle a eu un beau succés. Benoit Lelièvre  de la Médiathèque Vézère Monédières Millesources présentait  un fond documentaire sur la guerre d'Espagne.

Paloma Léon qui a beaucoup écrit sur ces hommes et femmes réfugiés espagnols était présente, toujours fidèle à cette commémoration. 

Dans la salle polyvalente sont exposés, et ce pour une semaine, les biographies complétes de ces 17 brigadistes mais aussi l'exposition des 12 femmes d'exception de Haute Corrèze, travail réalisé par la médiathèque V2M.

 

Dany Clémenceau

 

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29 septembre 2021

Lettre à Franco (Mientras dure la guerra)

Fettre à Franco St Junien 2021

13 septembre 2021

Fête de la Fraternité 2021

Comme il y 2 ans, Saint-Paul a décidé, en collaboration avec l’AFMD (Association des amis de la fondation pour la mémoire de la déportation) d’associer mémoire et présent.

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L'Ateneo Republicano du Limousin Participe à cette manifestation.

 

Nous sommes heureux de recevoir :

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EL COMUNERO

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The chahotic footstompers

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«Eliza ! une vie» 

Élisabeth Cottaz accompagnée à l’accordéon par Alain Robles. 

TOP, PIF, ma couverture

Philippe Guillen

auteur de du livre «José Cabrero Arnal: De la République espagnole aux pages de Vaillant. La vie du créateur Pif le chien» 

 

 

Voici le Programme

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4 septembre 2021

Forum des Associations 2021

Forum 2021

 

Les 4 et 5 septembre courant, l'Ateneo Republicano du Limousin était présent sur le Forum des Associations organisé par la ville de Limoges au Parc des Expositions.

Nous avons accueilli avec plaisir des personnes curieuses de découvrir notre association, son but et ses activités et surtout nous avons reçu des encouragements pour le travail de mémoire que nous faisons.
.
Ces rencontres avec le public sont toujours enrichissantes et nous confortent dans notre devoir de faire connaître le passé des Républicains espagnols, les méfaits de cette guerre encore trop peu connue et des conséquences du fascisme.
.
Ce passé reste d'une actualité très forte par ces temps troublés, puisse-t-il nous éclairer !
2 juillet 2021

Solidaires avec Fabien Garcia

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Chers amis, compañer@s

 

Nous venons d’apprendre la disparition de Toshiko Matsumoto, compagne chérie de Fabien Garcia.

De tout cœur avec toi pour te soutenir dans cette triste épreuve.

 

 

25 juin 2021

Salud Margarita !

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Margarita, tu nous a quittés.

L’Ateneo Republicano du Limousin et ses amis des deux côtés des Pyrénées sont tristes aujourd’hui. Nous tenons à te rendre cet hommage, même si nous ne sommes pas tous là à tes côtés.

Tu as rejoint notre association dès ses premiers colloques au Conseil Régional. 

Par ton  enthousiasme, tu étais devenue la coqueluche de nombreux jeunes de la Chorale des Résistances Sociales et d’El Comunero . 

Cénétiste comme beaucoup d’entre eux, tu aurais voulu reprendre ta carte, tu avais pourtant tant de choses à leur apprendre. 

Tu nous as encouragés à fonder notre propre chorale même si, considérant que tu risquais  de faire pleuvoir, tu n’as pas voulu y participer.

Dans ce monde républicain, tu étais pourtant la reine de la tortilla de patatas. Quand on la dégustait à la fin de nos réunions, tout le monde était enfin d’accord ..…… (silence) …..… pour dire que c’était la meilleure tortilla et je ne parle pas de tes albondigas ….. même les végétariens en mangeaient !! Ton secret ? Tu n’en avais pas, tu y mettais ton cœur et ton «salero ». Beaucoup d’entre nous ont essayé sans succès. Il va falloir pourtant s’atteler pour faire perdurer cette mémoire.

Tu as été l’image de ce que les gens qui aiment notre association recherchent. Tu étais venue pour entendre beaucoup parler espagnol, malheureusement tous les descendants de l’exil ne le pratiquent pas. Mais ton bilinguisme était communicatif. 

Ta curiosité pour ce qui touchait la culture et la mémoire de l’Espagne républicaine, de quelque parti que se soit, ta spontanéité à exprimer ce que tu avais sur le cœur, en veillant à ne blesser personne, nous a permis de comprendre ton parcours singulier. Tes témoignages nous ont été précieux.

Tu disais que tu n’entendais pas bien, ceci agaçait les pressés, tu obligeais à répéter ou à reformuler et alors tout le monde entendait mieux ! L’Ateneo te remercie encore pour cette tactique habile.

Tu vas nous manquer mais ton souvenir sera pour nous une force, pour continuer avec audace et sans résignation la lutte pour faire reculer l’obscurantisme, le fascisme et tout ce qui divise les gens. ….. et en plus ..…… (silence) …..… avec « Salero » !

Salud Compañera que la tierra te sea leve !

 

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21 juin 2021

Miquel Pedrola - Une renaissance.

 

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Notre vice-présidente, Amada Pedrola Rousseaud a écrit un livre qui paraîtra au mois de septembre de l'année en cours.

Amada a été présidente de l'Ateneo Républicano du Limousin de 2012 à 2020.

Son livre « Miquel Pedrola, une renaissance » est coédité par les Editions Libertaires et l'Ateneo.

Nous vous informerons de sa sortie en librairie.

En attendant, je vous envoie ce que nous avons reçu de l'éditeur et les 1ère et 4ème de couverture.

 

Jean-Louis, José  Schmitt-Gómez

Président de l'Ateneo Republicano du Limousin

 

Bonjour à tous et à toutes,

Les éditions libertaires vont publier dans l'année qui vient un livre écrit par Amada Pedrola Rousseaud : « Miquel Pedrola, une renaissance ».

C'est un super bouquin. Sur le fond (la découverte de son père qu'elle n'a pas connu, militant connu du POUM, mort très tôt sur le front de Huesca, la Retirada, l'exile en France, les retrouvailles avec une partie de sa famille jusqu'alors inconnue d'elle...) et sur la forme (c'est magnifiquement écrit et le scénario est quasi cinématographique).

Jean-Marc Raynaud, éditions libertaires, 30 rue de l'Angle, Chaucre, St Georges d'Oléron.

 

PEDROLA

18 juin 2021

Joaquin PRADES

Nous venons d’apprendre le décès de Joaquin PRADES.
Joaquin était le dernier survivant du camp de Septfonds. Il avait 14 ans et demi lorsqu’il a été interné après un séjour au camp de Bram début octobre 1939 au camp de concentration de Septfonds et affecté à la baraque 37. Il était l’un des plus jeunes du camp. A la Libération, il s'établit à Caussade où il se mariera et fondera une famille. Avec ses amis Luis CASARES et Juan CARRAU il avait eu à plusieurs reprises l’occasion de témoigner des conditions inhumaines faites aux réfugiés espagnols dans ce camp.
Il était présent à toutes les commémorations et avait tenu le 22 septembre 2018 à protester devant la préfecture de Tarn et Garonne aux côtés de Caminar contre l’extension de la porcherie de Septfonds .

Joachim Prades à la manifestation devant la préfecture de Montauban

Il était également présent pour accueillir le premier ministre espagnol Pedro Sanchez à Montauban le 24 février 2019 lorsqu’il était venu s’incliner devant la tombe du président Manuel Azaña.
Nous nous inclinons devant la mémoire de cet inlassable combattant de la liberté, et compatissons à la douleur de ses proches et de sa famille.

 

Avec la coordination Caminar nous nous joignons à la douleur partagée par tous les défenseurs de la liberté et ses proches.
Salud fraterno compañero Joaquín !
Que la tierra te sea leve.
Seguiremos lo que has emprendido, con tesón.
Pour l’Ateneo Republicano du Limousin 
Pepín 
15 juin 2021

No pasarán

 

 

Merci Tomas pour ce travail de culture populaire si nécessaire par les temps qui courent.

... Nos vamos a ver pronto por estas tierras de resistencia - El Limousin 

 

 

Pour réunir quatre ou cinq générations ensemble ! 

11 juin 2021

Emilia et Angelina Massachs et Borruel

Emilia et Angelina (Famille Masachs)
 

 

Au cours de l'histoire, il y a eu des épisodes de véritable horreur et de honte face aux actions de l'espèce humaine, qu'il ne faut pas oublier pour éviter qu'elles ne se reproduisent. Des épisodes de notre histoire qui sont encore une lutte entre égaux, sans aucun sens, sans aucune indication d'humanité et de moralité. L'une de ces barbaries a eu lieu un 10 juin 1944 fatidique, avec le massacre sanglant commis dans la commune d'Oradour-sur-Glane, située dans la campagne du Limousin, dans le centre de la France. 
Un dénouement terrible pour la famille Massachs et Borruel, lorsque, injustement et traîtreusement, leurs deux filles Emilia et Angelina, respectivement âgées de 11 et 7 ans, ont été assassinées et exécutées dans le massacre qui est devenu l'une des plus grandes barbaries commises par les nazis en France , pendant la Seconde Guerre mondiale.

Au total, 190 hommes ont été abattus, 245 femmes et 207 garçons et filles ont été mitraillés et brûlés vifs à l'intérieur de l'église où ils s'étaient cachés. Un total de 642 victimes, qui plus tard et après les travaux de recherche de David Ferrer Revull, professeur de lycée et écrivain, ont trouvé une victime de plus, une femme qui porterait le nombre à 643, les personnes assassinées à Oradour. Un tribunal de Limoges a reconnu l'an dernier cette dernière victime. Une vingtaine de ces victimes étaient des réfugiés espagnols, et parmi eux, deux de Sabadell : Emília Masachs et sa sœur Angelina, deux filles réfugiées, avec leur famille, après la guerre civile. 

 

Couvent de Saint Martin Belle Roche (Collection David Ferrer)Groupe scolaire Angelina au centre de la mémoire d'Oradour sur Glane

 

Cruauté commise au nom de la guerre

En pleine bataille de Normandie, le 10 juin 1944, le massacre sanglant a eu lieu à  Oradour-sur-Glane , un village de la campagne limousine dans le centre de la France. Un lieu et une date pour la mémoire et pour la mémoire historique de ces épisodes qui doivent nous servir à laisser en évidence, dans le soulagement de l'âme de l'humanité, que cela ne doit plus se reproduire.

Une centaine de soldats de la division Waffen SS Das Reich ont rassemblé tous les villageois et séparé les hommes des femmes et des enfants. Les premiers ont été abattus. Les femmes et les enfants ont été enfermés dans l'église et brûlés vifs. Une vraie horreur. Les parents d'Emilia et Angelina ont survécu parce qu'ils n'étaient pas en ville ce jour fatidique.

L'endroit a été complètement détruit par les troupes allemandes après l'horrible atrocité commise. L'État français a décidé de le laisser intact et d'en faire un mémorial à la mémoire de la barbarie. C'est un monument national depuis 1946.

Runes Oradour (Famille Massachs)

 

La famille Masachs et Borruel

Le père, Joan Masachs, comme c'était très courant à Sabadell à l'époque, travaillait dans une filature. La mère, Emília Borruel, est arrivée dans la municipalité dans les années 1920 en provenance du Pays de Valence. Masachs et Borruel se sont mariés en 1932 et un an plus tard, ils ont eu leur première fille, Emilia. Angelina est née en 1936.

 

Monument à Christophe Colomb (Famille Masachs)Emilia Masachs, Emilia Borruell et Angelina Masachs (Famille Masachs)

 

Bar El Lirio (Famille Masachs)

 

Avec le déclenchement de la guerre civile, le père s'est enrôlé dans l'armée républicaine. Peu avant la fin de la guerre, toute la famille s'exile en France en février 1939. La mère, avec ses deux filles, est envoyée sur la commune de Saint Martin-Belle-Roche, en Bourgogne, jusqu'à la fin 1939. Ils sont ensuite confinés au camp d'Alger jusqu'en 1940. Ils retrouvent enfin leur père, qui s'installe avec un groupe de travailleurs étrangers dans la ville d'Oradour-sur-Glane. La famille a été piégée au milieu de l'occupation allemande.

Joan Masachs est membre des archives départementales de Haute Vienne

À cette époque, la vie de la famille a été malheureusement, injustement, endommagée et brisée avec la perte des deux filles, aux mains et au nom de la guerre mondiale fatidique.

Les parents ont pu reconstruire leur vie à Oradour et avoir un autre fils et une fille. En 1948, la famille retourne à Sabadell, d'abord à la Creu de Barberà, puis à la Creu Alta et enfin à la Plaça Barcelona, ​​​​à la Creu de Barberà.

En juin 2018, un acte d'hommage a été rendu avec la pose de deux pavés à la mémoire d'Emilia et Angelina là où elles vivaient avant de partir pour la France. A cette époque, c'était l'Avinguda del Primer de Mayo à Barberà del Vallès. C'est maintenant la route de Barcelone à Sabadell. En plus des pavés, un acte d'hommage a également eu lieu sur la Plaça de la Creu à Barberà.

Stolpersteine ​​​​- Musée d'histoire de Sabadell (Genís Ribé)

De la mairie de Barberà del Vallès, nous avons également voulu clarifier cette condamnation à la terrible atrocité commise par l'armée nazie il y a maintenant, le 10 juin 2021, 77 ans.

 
Ainsi, et en mémoire et en hommage aux petites sœurs Massachs et Borruel et à leur famille, ainsi qu'à toutes les victimes de l'horrible épisode d'Oradour-sur-Glane, une sculpture située dans le nouvellement baptisé « Jardin des sœurs Massachs et Borruel, « symbolisera la tendresse et l'innocence qui ont été arrachées dans le sang par la main destructrice de l'humanité, au nom d'une guerre dénuée de sens. Emilia et Angelina, toujours dans la mémoire des citoyens de Barberà del Vallès.
 

 

« Oradour-sur-Glane est le symbole des malheurs du pays.
Il est important de préserver sa mémoire, car une telle tragédie ne doit plus jamais se reproduire."
Discours de Charles de Gaulle, Oradour-sur-Glane, mars 1945

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Amada Pedrola et David Ferrer devant le nouveau monument de Barderà del Vallès.

 

Mairie de Barberà del Vallès

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Voir l'article del Pais :
https://elpais.com/espana/catalunya/2021-06-11/emilia-y-angelina-las-dos-ninas-catalanas-asesinadas-por-los-nazis-rescatadas-del-olvido.html
8 juin 2021

Ramona Domínguez, la última víctima del horror nazi de Oradour

2021_06_08Amada Oradour

 

Article publié dans el Pais ce matin :

Francia rinde homenaje a una española asesinada en la matanza perpetrada en la localidad francesa en 1944 y cuya identidad no se verificó hasta 2020

Ramona Domínguez Gil ya está con los suyos. La exiliada republicana cuyo rastro estuvo perdido más de siete décadas ha sido oficialmente reconocida este martes como la víctima 643ª de la matanza de civiles que las tropas nazis perpetraron en la localidad francesa de Oradour-sur-Glane el 10 de junio de 1944. En vísperas del 77º aniversario de uno de los episodios más siniestros de la ocupación nazi en Francia, el nombre de Ramona, cuya identidad descubrió un profesor catalán aficionado a la historia que alertó a las autoridades locales de la existencia de una víctima española más —en total fallecieron 19 españoles en Oradour, 11 de ellos niños—, ha sido incluido, este martes, en las placas conmemorativas del “pueblo mártir” cuyas ruinas calcinadas el general Charles de Gaulle ordenó no reconstruir para “conservar el recuerdo, para que nunca más se produzca una desgracia semejante”.

Se llamaba Ramona Domínguez Gil, tenía 73 años y había huido el franquismo con los suyos, como tantos otros españoles que intentaron, arriesgando sus vidas, combatir la opresión. Encontró refugio aquí, en Oradour (…) y murió aquí, en Oradour, con los suyos, víctima de la furia loca, de la ignominia de los hombres, víctima del mayor ultraje de la humanidad y de los valores de la república”, dijo el presidente del consejo departamental de Haute-Vienne, Jean-Claude Leblois, en la ceremonia en la que fue incorporada la foto de Domínguez a la Galería de los Retratos del Centro de la Memoria de Oradour.

Madame, su recuerdo ya no se borrará”, prometió ante representantes locales y del cónsul general español en Burdeos, Rafael Tormo Pérez, que depositó una corona de flores ante el memorial a las víctimas del cementerio de Oradour, hermanado desde 2017 con el pueblo español de Belchite.

El gran ausente al acto fue, paradójicamente, el principal responsable de que Ramona haya sido reconocida: David Ferrer Revull. Este profesor de inglés de Sabadell, de 51 años, ha sido el que, mediante una exhaustiva investigación, motivada únicamente por un gusto por la historia y un deseo de que no se perdiera la memoria del exilio republicano, especialmente en el episodio tan olvidado de Oradour, descubrió no solamente que muchos de los españoles reconocidos como víctimas de la matanza nazi estaban mal identificados —apellidos confundidos o mal escritos, igual que fechas de nacimiento u otros datos incorrectos—, sino que en los registros franceses faltaba una víctima, Ramona Domínguez.

Para Ferrer, que no pudo acudir a Oradour por motivos de trabajo, con esta ceremonia “las autoridades francesas muestran una voluntad manifiesta de poner a Ramona en el lugar de la historia que le corresponde”, dice por teléfono. Supone también una “voluntad de homenajear a las víctimas del fascismo, tengan la procedencia que tengan”, algo que dice que falta todavía en España, país de origen de Ramona y sus compatriotas fallecidos en Oradour, aunque empieza a haber algunos gestos, como la inauguración este jueves en Barberà del Vallès (Barcelona) de unos jardines dedicados a las hermanas Angelina y Emilia Masachs, dos de las víctimas españolas más jóvenes de Oradour (7 y 11 años).

Una matanza hasta hoy incomprensible

La pesadilla de Oradour sorprendió a los españoles como Ramona, una aragonesa asentada en Cataluña, en el que quizás fuera el primer momento de esperanza y tranquilidad tras largos años de guerra, primero en su país y luego en la Francia que los acogió —no en las mejores condiciones en muchos casos— tras la victoria del franquismo. Cuatro días antes del fatídico 10 de junio, se había producido el desembarco de Normandía, que abrió la esperanza de que la pesadilla de la guerra estaba por fin a punto de terminar. Con lo que no contaban los habitantes de Oradour, entonces una próspera población de 1.574 habitantes cercana a Limoges, era con la furia que la amenaza de derrota llevó a las tropas nazis enviadas como refuerzo al frente normando a realizar una “acción ejemplarizante” a su paso —y Oradour les quedaba de camino— para que los franceses no se envalentonaran con las noticias de la llegada de las fuerzas aliadas.

En junio de 1944, Ramona llevaba ya cuatro años viviendo en Oradour, adonde había llegado siguiendo a su hijo, Joan Téllez Domínguez, un anarcosindicalista de Barcelona que, ante el avance de las tropas franquistas sobre Cataluña, emprendió la huida a Francia en febrero de 1939, durante la Retirada, junto a su madre y su mujer, Marina Domènech, así como con los dos hijos de la pareja, Miquel y Harmonia. El último miembro de la familia Téllez Domènech, Llibert, nació en el hospital de Limoges del que dependía la vecina Oradour, en 1942.

Todos perdieron la vida el 10 de junio de 1944, cuando llegaron a Oradour los soldados de las tres secciones de la tercera compañía del regimiento blindado Der Führer de la división Waffen SS Das Reich. Rápidamente, los efectivos nazis cercaron el pueblo y separaron a los hombres de las mujeres y los niños, que obligaron a entrar en la iglesia. Mientras los hombres eran ametrallados en varias partes de Oradour, en cuyas ruinas se multiplican las placas recordando los lugares de las ejecuciones, las mujeres y niños sufrían un destino más horrible si cabe aún, ya que la iglesia fue incendiada con las puertas cerradas. Quienes no murieron asfixiados o quemados, lo hicieron abatidos por las balas de los soldados apostados fuera. Se salvaron apenas un puñado de habitantes. De ellos, solo Robert Hébras, que tenía 19 años el día de la matanza, sigue vivo. Este martes, asistió emocionado a una ceremonia que “significa que la memoria existe”, celebró.

El saldo siniestro de esa jornada fatídica fue, durante décadas, de 642 víctimas, recordadas cada año, el 10 de junio, en una ceremonia. La próxima conmemoración ya honrará a los 643 muertos, tras la inclusión de Ramona Domínguez por el trabajo casi detectivesco de Ferrer Revull. Gracias a él, los españoles de Oradour “ya no son anónimos”, dice Amada Pedrola Rosseaud, vicepresidenta del Ateneo Republicano de Limoges.

Ramona ha permitido que se conozca a los otros”, reflexiona Ferrer Revull. “De ser la desconocida, la que no figuraba en las listas, ha sido la que pone un poco de luz sobre todos los demás”, insiste.

 

https://elpais.com/internacional/2021-06-08/ramona-dominguez-la-ultima-victima-del-horror-nazi-de-oradour.html

 

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Discours prononcé par Amada Pedrola Rousseaud, vice-présidente de L'AteneoR Republicano du Limousin : 

Mesdames et Messieurs les Elus, Monsieur le Consul Général d'Espagne à Bordeaux,

Mesdames et Messieurs,

Le président de l'Ateneo Republicano du Limousin, Jean-Louis Schmitt-Gomez, vous prie de l'excuser, il n'a pas pu être présent pour raisons de santé.

Notre ami et adhérent David Ferrer Revull m'a demandé de l'excuser, ses obligations ne lui permettant pas de venir à Oradour.

De plus il remercie chaleureusement les personnes qui lui ont facilité la tâche dans laquelle il s'est investi, à savoir le Centre de la Mémoire, les Archives Départementales, l'Association des Familles des Victimes d'Oradour, l'Ateneo Republicano du Limousin et les descendants des familles espagnoles. C'est grâce à eux qu'il a pu écrire l'histoire des Républicains Espagnols d'Oradour en général et de Ramona Gimenez en particulier.

L'Ateneo a été créé dans le but de promouvoir la mémoire des exilés espagnols et de faire connaître leur histoire. Ce que nous nous efforçons de faire depuis 2008, à travers des colloques, des films, des débats, des participations à des expositions en partenariat avec d'autres associations et avec le soutien du Conseil Départemental et de certaines municipalités.

Quelques exemples : L'inauguration de la stèle consacrée aux Républicains Espagnols à La Fauvette avec le soutien de la municipalité d'Oradour le 4 octobre 2014, les visites de délégations d'Espagnols accompagnées de monsieur Robert Hébras ou de madame Palmira Desseix ; le tournage d'un documentaire « Fugir de l'Oblit » de Abel Moreno, retraçant l'histoire de Josep« Pitu »Busó, interné au 643ème GTE, et également notre présence tous les ans avec notre drapeau à la commémoration du10 juin.

Nous avons la chance d'avoir au sein de l'association deux jeunes docteures en études hispaniques :

Eva Léger, ici présente, qui la première, a parlé dans son Master des réfugiés espagnols cantonnés dans le 643ème GTE établi au lieu-dit La Fauvette, puis dans sa thèse « L'exil républicain espagnol en Limousin,cartographie des mémoires, des imaginaires et des appartenances » soutenue à Paris en 2014

Tiphaine Catalan, qui n'a pas pu se libérer, a soutenu sa thèse en novembre 2020 à l'université Paris 8

« La participation des espagnol-e-s à la Résistance en Limousin, parcours individuels et construction des identités, 1940-1944 ».

C'est suite à une visite au village martyr et au Centre de la Mémoire que David Ferrer a entrepris ce travail colossal sur les victimes espagnoles. Il a eu à cœur de le mener à bien et d'en faire un livre « Recuerda » que est à votre disposition au Centre de la Mémoire.

Comme ce livre est en espagnol, l'Ateneo s'est donné pour tâche de le traduire pour qu'il soit accessible à tous.

Malheureusement, notre petit budget ne nous permet pas de payer un correcteur et un imprimeur.

Le travail de David Ferrer a une grande valeur Historique mais aussi Humaine car il a permis de mettre un visage et d'écrire l'histoire de ces personnes qui s'étaient si bien intégrées dans la vie des Radounaux. Ainsi, elles ne tomberont pas dans l'anonymat puis l'oubli.

Il continue son travail de mémoire en Espagne, puisque le 10 juin, date fatidique du massacre, une plaque portant le nom des sœurs Masachs sera inaugurée dans le jardin public de Barberá del Vallés, près de Sabadell en sa présence et celle des descendants de la famille Masachs.

 

L'Ateneo Republicano du Limousin remercie le Conseil Départemental, la municipalité d'Oradour, le Centre de la Mémoire, l'Association des familles des Victimes ainsi que les différentes personnalités ici présentes de nous avoir permis de participer à cette commémoration.

 

Discours prononcé par M. Jean-Claude Leblois, Président du Conseil départemental :

Dévoilement de la plaque hommage à Ramona Dominguez Gil, 643ème victime

Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane

MARDI 8 JUIN 2021 – 16H30

 Monsieur le Consul général du Royaume d’Espagne,

Cher Robert Hébras,

Monsieur le Président de l’association des familles de martyrs d’Oradour s/ Glane (et les membres présents),

Monsieur le Président du Centre de la Mémoire, 

Monsieur le Maire,

Madame la Vice-Présidente d’Ateneo Republicano

Mesdames, Messieurs les élus, 

Mesdames, Messieurs, 

Pour les victimes du 10 juin 1944.

Elle s’appelait Ramona Dominguez Gil. 

Elle avait 73 ans.

Elle avait fui le franquisme avec les siens, comme tant d’autres Espagnols épris de liberté, qui ont tenté, au péril de leur vie, de combattre l’oppression de la dictature.

Elle avait trouvé refuge ici. A Oradour-sur-Glane. La France, terre d’accueil bouleversée en cette période de guerre, lui avait offert cet asile. Cette paix.

Et elle a péri ici. A Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944. Avec les siens, son fils, sa belle-fille et ses petits-enfants. 

Victime de la fureur folle. Victime de l’ignominie des hommes. Victime d’un des plus grands outrages faits à l’humanité et aux valeurs de notre République. 

Alors, retrouver son visage aujourd’hui, voir les traits retracés de la femme qu’elle était, c’est redonner corps à son existence. A sa vie. A son histoire. 

Sur la photo que nous allons dévoiler, Ramona Dominguez Gil ne sourit pas. Son visage est grave. 

On y lit son parcours. Ses épreuves. Ses combats. 

On y lit, aussi, une forme de sérénité vigilante, consciente du tumulte qui gronde autour. 

Son visage traduit la sagesse de ces personnes qui savent, comme éclairées de l’intérieur par leur courage face à l’adversité.

La retrouver elle, lui rendre hommage aujourd’hui, c’est saluer la mémoire des républicains espagnols et, avec eux, celle de tous ceux qui se sont battus pour un idéal de paix, de liberté, d’égalité et de fraternité.

Chacune des 643 victimes du 10 juin a sa propre histoire. Et chacune des disparitions intervenues ce jour-là est insupportable. L’évocation de leur fin atroce fait surgir en chacun de nous une irrépressible nausée. 

(Comme aujourd’hui,) Il faisait beau ce jour-là. Et en quelques heures sur Oradour, l’horreur, l’effroi et la mort se sont abattus.

Madame Dominguez-Gil, je vous salue. 

Nous vous saluons. 

Nous aimerions pouvoir revêtir vos traits sereins et graves. Mais nous demeurons intranquilles, révoltés par l’inacceptable et nous veillons chaque jour à ce que cette mémoire demeure vivace. 

Je remercie profondément David Ferrer Revull, historien, qui, avec le concours des archives départementales et d’Ateneo republicano, à force de pugnacité, vous a redonné une identité, un visage.

Votre souvenir ne s’effacera pas. 

Nous en sommes les gardiens désormais et n’aurons de cesse de transmettre cette mémoire à nos enfants. 

Comptez sur nous, Madame, pour les aider à devenir des esprits libres et des citoyens éclairés. 

Nous n’oublions pas. Ils n’oublieront pas. 

Je vous remercie.

 

 

Palabras del Señor Rafael Tormo Pérez, Cónsul General de España en el Centro de la Memoria de Oradour-sur-Glane, 8 de junio de 2021

M. le Président du Conseil départemental,

Mme. la Sous-Prefète du Département

M. le Maire d’Oradour-sur-Glane,

M. le Président de l’Association nationale des familles des martyrs d’Oradour-sur-Glane,

M. la Vice-Présidente d’Ateneo Republicano du Limousin,

M. le Président du Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane,

Mesdames, Messieurs,

Ramona Domínguez Gil rejoint aujourd’hui dans le cadre de ce Centre de la Mémoire les autres victimes espagnoles de la barbarie qui avaient été reconnues au préalable.

C’est grace aux travaux menés par le chercheur David Ferrer, pour retracer le parcours des familles espagnoles refugiées en Limousin que nous avons pu reintegrer Ramona à sa famille la plus proche: son fils, sa bèlle-fille et ses trois petits-enfants. Tous avaient été également assasinés à Oradour le 10 juin 1944, date de ce crime honteux, cet enorme massacre d’une population civile par temps de guerre.

En fait Mme. Domínguez rejoint aussi une famille plus large, celle des 642 autres victimes de cette barbarie, la grande famille des habitants d’Oradour et même des limougeauds qui sy étaient déplacés ce samedi malhereux, tous unis dans un martyre qui intervient quatre jours après le débarquement des allies en Normandie... à l'aide de l'association Ateneo Republicano du Limousin et des archives départementales de la Haute-Vienne. Les exilés espagnols, eparpillés en France depuis cinq ans après la guerre en Espagne, même avant, suite à l’éffondrement du front du nord 1937-38, ont eu une présence importante en Haute Vienne. Ils on partagé les circonstances très diffíciles d’une guerre ajoutée au conflit fratricide et parfois ils ont aussi subi une destinée tragique, como celle d’Oradour que nous évoquons aujourd’hui.

Ces mots veulent être surtout de respect en hommage à la mémoire de toutes les victimes du village-martyr, françaises, espagnoles, toutes nationalités confondues, mais ce sont aussi des paroles de gratitude, en reconnaissance officielle des autorités espagnoles aux autorités françaises du Département, à la Mairie d’Oradour et aux responsables de ce Centre de la Mémoire pour la sollicitude de ses élus puisqu’ils ont decidé de prendre en charge les fouilles de M. Ferrer en vue de rendre hommage à Ramona Dominguez, qui, comme tant d’autres citoyens espagnols, a trouvé réfuge en France. Un asile par ces temps de tribulation, d’épreuve et pour l’Espagne, et pour la France, dans une Europe déchirée par les extrémismes.

Nos sincères remerciements pour cette initiative qui s’inscrit dans la récuperation de la mémoire. L’exil de 1939 a été une blessure douloureuse dans l’histoire récente de l’Espagne. Près d’un demi million de compatriotes ont été aménés à abandonner leur pays dans des circonstances dramatiques. Nos deux pays ont subi les malheurs d’une Europe secouée et ravagée par des luttes fratricides.

Plus tard, une fois finie la II Guerre Mondiale et jusqu’aujourd’hui, l’empreinte en France de l’exil espagnol est toujours vivante à travers leurs descendants, de véritables points d’appui dans le cadre d’une relation bilatérale bien fondée sur la connaissance mutuelle et les projets partagés au bénéfice des deux pays et, bien entendu, (c’est à dire) de leurs citoyens.

Je vous remercie.

 



 

 

6 juin 2021

Le Mont Gargan

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 Cérémonie du 6 juin 2021.

Le Mont Gargan avec sa chapelle en ruines perchée à près de 800 mètres d'altitude, domine toute la région quel que soit le lieu où nos yeux se posent.

Cela a été un haut lieu de Résistance redouté des troupes allemandes.

Par deux fois les allemands aidés des miliciens français tentent d'éliminer cette poche de résistance qu'ils nomment « La petite Russie » ; une première fois en avril 1944 qui se solde par un échec puis du 17 au 24 juillet de la même année.

Les Résistants engagent alors un combat qui va durer 36 heures sans relâche. Au cours de ce combat sans merci 38 maquisards sont tués et 3 sont portés disparus.

Une stèle rend hommage au colonel Guingouin qui commandait ce maquis et à ces hommes.

Chaque année, l'Ateneo Republicano du Limousin est invité à la commémoration de ce haut lieu de Résistance et de mémoire.

« Je me souviendrai toujours de la première fois ; j'étais porte-drapeau et à la fin de la cérémonie, certaines personnes m'ont accostée et m'ont dit : 'Il était temps que vous soyez parmi nous, les espagnols nous ont beaucoup appris. Ils venaient de combattre pendant 3 ans dans leur pays et ils savaient manier les armes et les explosifs' » raconte Amada.

Il y a de cela 10 ans et nous sommes toujours les bienvenus.

31 mai 2021

Triste nouvelle

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Notre ami Enrique nous a quittés.

Il était un des piliers de notre association, souriant, attentionné, disponible. Comme la plupart des descendants de notre exil il ignorait presque tout de sa famille.

Il racontait volontiers ses années de scolarité en primaire à Nantiat, où, relégué au fond de la classe, il était considéré, lui si petit, comme un indésirable. Nous avons tous, plus ou moins vécu ce genre de situation, mais lui, portait dans sa chair cette période comme un écorché vif.

Cependant, au lieu de se replier sur lui même, il est allé de l'avant, sa maison et sa table étaient ouvertes à tous avec Françoise, sa compagne, notre amie.

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Nuestro amigo Enrique nos ha dejado

Enrique ha sido uno de los pilares de nuestra asociación, sonriente, generosa, disponible. Como la mayoría de los descendientes del exilio ignoraba casi todo de su familia.

Le gustaba hablar de sus años de escolarización primaria en Nantiat, donde, relegado al fondo de la clase, era considerado, ya desde tan pequeño, como un indeseable. Todos nosotros hemos vivido, de una u otra manera, situaciones parecidas, pero para él significaba una herida todavía abierta.

Pese a todo, en lugar de encerrarse en sí mismo, siempre miró hacia adelante, su casa estaba siempre abierta a todos donde nos recibía con Françoise, su compañera, nuestra amiga.  

 

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Alors là, chapeau bas l'ami ! 

 

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